La flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Extrait de l’ouvrage : « Des Tabernacles aux Temples. Où est la maison de Dieu ? » Hugues N., 08/02/19, p.83-84

La flèche de la cathédrale


Depuis l’antiquité, on associe la verticalité à une référence religieuse (obélisques, pyramides) : « l’âme qui s’élève vers le ciel ».

La cathédrale n’échappe pas à cette verticalité avec une élévation toujours plus haute. La tour et la flèche de la cathédrale reflétaient la prospérité de la ville et affirmaient la domination spirituelle et temporelle de l’évêque sur son diocèse.

Il est à souligner qu’un coq-girouette contenant trois reliques se situait au sommet de la flèche centrale de la cathédrale Notre-Dame de Paris [avant son incendie]. Les parisiens étaient, semble-t-il, sous la protection d’ « un paratonnerre spirituel » culminant à 93 mètres de hauteur. Voilà une énième superstition à inscrire dans le répertoire des croyances mystiques de l’église catholique.

Quoi qu’il en soit, gardons à l’esprit que Elohîm n’a jamais eu besoin qu’un homme lui bâtisse un temple puisqu’il n’habite point dans des temples faits par la main des humains et que le ciel est son trône, la terre son marchepied (Actes 7:48-50, 17:24 ; Ésaïe 66:1).

Téléchargement gratuit : http://manus-dei.fr/du-tabernacle-aux-temples-ou-est-la-maison-de-dieu/

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