Présentation des enfants au Seigneur

Extrait de l’ouvrage : « Des Tabernacles aux Temples. Où est la maison de Dieu ? » Hugues N., 08/02/19, p.90

La présentation des enfants au Seigneur est une cérémonie assez sobre et brève, au cours de laquelle le nouveau-né est présenté à Dieu et à la communauté chrétienne. Est-ce une pratique biblique ?

Le ministre officiant prend généralement l’enfant dans ses bras. Et toute l’assemblée prie pour la bénédiction des parents et de l’enfant, et pour la protection de ce dernier durant toute sa vie. Cette pratique est à distinguer du baptême des enfants.

La présentation des enfants au Seigneur aurait pour origine la Torah. D’après la loi mosaïque, la mère israélite devait se purifier et se tenir éloignée du sanctuaire, pendant 40 jours après son accouchement. On double la période : soit 80 jours, si elle enfantait une fille. À l’issue de cette période, elle offrait des animaux en sacrifice (Lévitique 12). Dans le récit lucanien, Joseph et Marie ont ensuite présenté Jésus au Temple (Luc 2:21-24). Tout premier-né mâle appartenait à Yahweh puisque exclusivement consacré à son service (Exode 13:2,12 ; Nombres 3:13, 8:17).

Il n’existe aucun lien entre la consécration du premier-né mâle et la présentation d’un enfant (fille ou garçon, premier-né ou non) dans un bâtiment d’église.

Étant le temple de Dieu, comment une femme chrétienne pourrait-elle s’éloigner du sanctuaire, à savoir elle-même, a minima 40 jours ?

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La gloire de la dernière maison (Aggée 2 verset 9)

Elohîm nous éclaire. Aggée 2:9 La gloire de la deuxième maison

Extrait de l’ouvrage : « Des Tabernacles aux Temples. Où est la maison de Dieu ? » Hugues N., 08/02/19, p.91-92

Comment comprendre : « La gloire de la dernière maison (Aggée 2 verset 9) » ?

Lors de l’acquisition d’un bâtiment d’église, il est fréquent d’entendre les fidèles scander le passage d’Aggée 2 verset 9 : « La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première. »

Contextuellement, il s’agit ici de la reconstruction du Temple de Jérusalem. Selon une lecture littérale, la première maison correspond au Temple de Shelomoh (Salomon) détruit par l’armée babylonienne en 587 av. J.-C.

La dernière maison correspond au Temple de Zorobabel bâti sur les fondations du Temple salomonien. Prophétiquement, la première maison est une maison physique (Adam, Israël, Temple de Salomon et de Zorobabel). La deuxième maison est spirituelle (Éphésiens 2:19-22 ; Hébreux 3:2-6). En effet, elle concerne Yéhoshoua ha Mashiah (Jésus-Christ), l’Église qui est son corps, ainsi que le peuple d’Israël restauré lors du royaume millénaire du Messie (le millenium).

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Le dimanche : est-il un jour sacré dans la Bible ?

Le Dimanche : est il un jour sacré dans la Bible ?

Extrait de l’ouvrage : « Des Tabernacles aux Temples. Où est la maison de Dieu ? » Hugues N., 08/02/19, p.87-88

Le dimanche : est-il le jour du Seigneur que les chrétiens doivent honorer ?

Décret de Constantin : repos le dimanche

En 321, un décret constantinien interdit toute activité le dimanche afin de permettre aux croyants d’assister au service liturgique. [Michel Rouche,
Les origines du christianisme : 30-451, Hachette supérieur, 25 juillet 2007, p.107]

Constantin déclara : « Au jour vénérable du soleil (Dies Solis), que les magistrats et les habitants se reposent et que tous les ateliers soient fermés. » [Anne Vidalie et Marie Huret, La longue histoire du dimanche, 23/12/2008]

Le jour vénérable du soleil

Le jour vénérable du soleil correspond au Sol Invictus, dieu Soleil invaincu, qui est entre autres assimilé à Mithra (mithraïsme), Zeus-Baal et Apollon [Michel Rouche, op. cit., p.96 ].

Le culte impérial du soleil était ainsi célébré le jour du soleil devenu Sunday (en anglais), Sonntag (en allemand). Il semble que les chrétiens, quant à eux, honoraient le jour du Seigneur Dies Dominica comme le jour de la résurrection de Jésus. La sacralisation du Dimanche, le « sabbat chrétien », résulterait ainsi d’un sabbat hybride entre le sabbat judaïque et le jour du soleil.

Le repos du sabbat

Cet enseignement relatif au « sabbat du dimanche » est erroné dans la mesure où le sabbat hebdomadaire chez les Hébreux commence le vendredi au coucher du soleil et prend fin le samedi au coucher du soleil : « Tu travailleras six jours, et tu feras toute ton oeuvre. Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu. Tu ne feras aucune oeuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. » (Exode 20:9-10)

Aujourd’hui, chaque disciple de Christ se repose de ses œuvres, vivant le repos de Dieu quotidiennement, et non lors d’un jour spécifique. Jésus est le Maître du sabbat (Matthieu 12:8) ayant promis de donner du repos à ceux qui le suivrait : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11:28-30)

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